Le Journal du Vagabond

Vidéo d’Introduction

Je vis dans un monde de feu et de sable. Le soleil cramoisi dessèche la vie de tout ce qui rampe ou vole. Les tempêtes de sable arrachent la végétation de la terre stérile. Des éclairs tombent du ciel sans nuage et le grondement du tonnerre se fait entendre sans raison à travers les vastes plateaux. Même le vent, sec et desséchant comme un four, peut faire mourir un homme de soif.

C’est une terre de sang et de poussière, où des tribus d’elfes sauvages jaillissent des plaines de sel pour piller les caravanes solitaires, où de mystérieux vents chantants entraînent les hommes vers une lente suffocation dans la Mer Pulvérulente, et où des légions d’esclaves se battent pour quelques boisseaux de grain pourri. Le Dragon dépouille des cités entières, pendant que des rois autoproclamés abusent de leurs armées pour élever des palais criards et des tombes de mauvais goût.

Ceci est mon foyer, Athas. C’est un endroit aride et morne, une terre désertique avec une poignée de cités austères qui s’accrochent précairement à quelques oasis dispersées. C’est une terre brutale et sauvage, assaillie par les querelles politiques et les abominations monstrueuses, où la vie est sinistre et courte.

-Le Vagabond

POUR SURVIVRE… Portez des vêtements clairs et légers, mais aussi de quoi vous couvrir la nuit. Ne voyagez pas seul. Cherchez à vous joindre à une caravane. Si elle est attaquée, battez vous : aux yeux des pillards, vous êtes une marchandise comme une autre. Procurez vous une arme en métal. Sur Athas c’est un trésor, mais un trésor qui vous sauvera la vie. Soyez toujours sur vos gardes. Ne faites jamais confiance à un elfe, un thri-kreen ou un arkhonte. Respectez scrupuleusement les règles édictées par les rois-sorciers. En cas de pénurie d’esclaves, les arkhontes n’aiment guère en acheter ; ils préfèrent asservir ceux qui ont contrevenu aux règlements de la cité, même les plus anodins. Gardez toujours sur vous une somme d’argent significative. Elle vous servira à acheter votre liberté le cas échéant. Si vous savez lire et écrire, ne le montrez pas : c’est un délit puni de mort pour les esclaves et les gens du commun. La loi des cités part du principe qu’un peuple ignorant est plus docile. Ne vous mêlez en aucun cas des affaires des magiciens, qu’ils soient profanateurs ou préservateurs. Les ennuis ne sont jamais loin. Développez vos talents psioniques. Que vous soyez doués ou pas, vos capacités pourront vous tirez de plus d’une situation difficile. Mais ne faites pas étalage de vos possibilités. Une réputation flatteuse en ce domaine ressemble à un appel au meurtre. Faites-vous quelques amis sûrs et bien placés. Choisissez-les au sein des familles nobles plutôt que les arkhontes dont les carrières peuvent s’interrompre brusquement. Les Maisons Marchandes constituent aussi un bon choix. Si vous décidez de vous installer quelque part, tenez vous discrètement au courant des intrigues. Peut-être aurez-vous la chance de voir venir le coup qui vous est destiné. Habituez-vous à l’idée de mourir jeune.